Marchands de bouquins3 min de lecture
Le mot « bouquin » apparait vers la fin du XVIe. Il est issu du néerlandais Book (livre) et du flamand « boeckin » signifiant petit livre, dans le sens de livre de peu de valeur;
La première apparition du terme « bouquiniste » est relevée dans le Dictionnaire Trévoux en 1752, avec cette définition : « Qui se dit des vendeurs de vieux livres, de bouquins. »
Les bouquinistes de Paris
Les boîtes actuelles sont officialisées en 1891, lorsqu’un arrêté municipal autorise les bouquinistes à laisser leur marchandise la nuit sur le lieu de vente qui leur est concédé.
Lors de l’exposition universelle de 1900, ils sont 200 bouquinistes. Il est requis que les boîtes doivent toutes être de la même couleur dite « vert wagon », à l’image du premier métropolitain, des fontaines Wallace et des colonnes Morris.
Durant le Premier Empire, alors que les quais de paris sont maçonnés, les bouquinistes sont reconnus par l’administration comme commerçants publics de la Ville de Paris et c’est en 1859 qu’est édicté le premier règlement spécifique aux bouquinistes.
Aujourd’hui ils sont 226 bouquinistes avec 900 boîtes installés sur les parapets des quais autours de l’îles de la Cité et de l’île Saint-Louis
Les bouquinistes des quais de Seine à Paris, on dernièrement fait la une de l’actualité avec la décision polémique de déménager les boites des bouquinistes parisiens durant les jeux Olympiques de Paris 2024.
Plus qu’un métier, une passion
Les bouquinistes ne payent ni taxe ni loyer mais doivent respecter un règlement strict concernant leur commerce. Les emplacements vacants sont attribués et réglementés par la Ville de Paris. Les autorisations d’occupation sont d’une durée de 5 ans. Les bouquinistes doivent ouvrir leur emplacement au moins quatre jours par semaine sauf intempéries. C’est au bouquiniste d’entretenir les quatre boîtes qu’il peut exploiter. Le seul commerce autorisé est celui des vieux livres, livres d’occasion, vieux papiers, gravures. Accessoirement et à l’intérieur d’une seule boîte, il peut vendre des monnaies, des médailles, des timbres anciens, des cartes postales, des objets de petites brocantes ou des souvenirs de Paris.
comment faire une demande d’emplacement de bouquiniste à Paris
Voyage au pays des livres :